Place des anti-inflammatoires dans le traitement de la schizophrénie
Place des anti-inflammatoires dans le traitement de la schizophrénie
RMPA 3 >> Actus
La schizophrénie est une affection chronique d’évolution prolongée et invalidante. Elle est caractérisée par sa symptomatologie variable d’un patient à l’autre avec plusieurs formes cliniques et modes évolutifs. La schizophrénie est actuellement classée par l’OMS parmi les dix pathologies qui entraînent le plus d’invalidité, en particulier chez le sujet jeune [1]. Elle reste la pathologie la plus fréquente au niveau intra-hospitalier dans notre contexte, avec un lourd historique de stigmatisation basé sur les troubles de comportement, la violence, et l’hétéro-agressivité qui peuvent exister au cours de l’évolution de la maladie et au moment des rechutes. Malgré l’efficacité des antipsychotiques, 20 à 30 % des patients présentent une réponse non suffisante et nécessitent le recours à l’hospitalisation pour de longues périodes, avec une dégradation notable de leur qualité de vie [2]. De nombreuses études établissent un lien entre la schizophrénie et les processus inflammatoires ou immunitaires. Les patients souffrant de schizophrénie présentent effectivement des perturbations majeures du système immunitaire au niveau central et périphérique. Les études post-mortem de cerveaux de patients schizophrènes retrouvent une élévation des marqueurs inflammatoires ainsi que l’activation des cellules microgliales [3]. En périphérie, des méta-analyses ont montré que… Lire l’article intégral
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